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Migraine : une maladie sous-diagnostiquée

Selon l’enquête Framig 1, un tiers des 8 millions de migraineux ne consulte jamais de médecin et 80% ne suivent pas de traitement médical spécifique.

Selon cette même étude, un tiers des personnes interrogées étaient des migraineux sans le savoir. Par ailleurs, beaucoup de patients confondent la migraine et céphalées ayant une autre cause comme les céphalées de tension. Le terme de migraine étant rentré dans le langage courant pour désigner en fait tout de type de « mal de tête ».

Le manque d’information pousse beaucoup de sujets, atteint pourtant de migraines, à faire le tour des spécialistes en cherchant la cause de leurs céphalées dans les yeux, les sinus, les dents ou le foie.

Une sous-médicalisation

Le mauvais diagnostic et le « mauvais » comportement des migraineux contribue à ce que se rajoute à une sous-estimation, une mauvaise prise en charge médicamenteuse.

Ainsi, un quart des migraineux n’a jamais abordé le problème de sa pathologie avec un spécialiste, pensant, pour 93% qu’ils sont capables de se débrouiller, que cela ne sert à rien d’en parler pour 53%, que la migraine n’est pas une maladie pour 55% ou qu’il n’existe pas de traitement efficace pour 45%. Enfin, 65% de migraineux ayant été traité dans le passé et ayant abandonné leur traitement ont également abandonné l’idée d’un suivi médical pensant que cela ne changerait rien et que de toute manière « ils n’étaient pas pris au sérieux ».

Découragement et manque d’informations font que les migraineux s’enferment dans leur maladie qui s’aggrave avec le temps et échappent à la prise en charge médicale et aux solutions médicamenteuses de plus en plus efficaces pourtant.

Nombre de migraineux se contentent d’une automédication qui associe, pour 3 millions d’entre eux, entre 5 et 6 unités de 2 médicaments différents lors des crises.

Ces solutions d’urgences contribuent à détourner le patient d’une consultation qui pourrait l’aider avec un traitement de crise et, si nécessaire, un traitement de fond adapté. Dans 25% des cas, cette thérapie se justifie pourtant pleinement. De plus, l’automédication contribue dans 10 % des cas au déclenchement de migraines médicamenteuses…

La sous-estimation du problème, l’automédication qui ne fait qu’entretenir la pathologie et l’aggravation de la maladie non-traitée correctement déclenche, en plus, dans 10% des cas des troubles dépressifs. L’altération de l’humeur va entrer à son tour dans le cycle infernal et être un facteur majeur de l’apparition de crises et une cause supplémentaire de l’enfermement des migraineux dans leur maladie.

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