L’aide humanitaire est un besoin omniprésent aux quatre coins du globe. En situation de crise ou de catastrophe naturelle, les victimes doivent être secourues pour le respect de leurs personnes et de leurs droits. Les infirmiers humanitaires notamment interviennent dans ces situations.
Toutefois, n’importe qui ne peut adhérer à un tel poste. Les infirmiers humanitaires exercent en effet une profession à part entière qui est d’ailleurs assez délicate. Voici des indications et des recommandations à suivre pour devenir ce professionnel !
Les conditions requises pour devenir infirmier humanitaire
Il faut un certain background aussi bien théorique que pratique pour devenir infirmier humanitaire. Même pour du volontariat d’ailleurs, certains pré requis minimums sont exigés.
Disposer d’un diplôme d’État
La condition sine qua non pour devenir un infirmier humanitaire est de disposer préalablement d’un diplôme d’État (DE) d’infirmier. Reconnu au niveau BAC+2, ce dernier s’obtient après une formation de trois ans. Toutefois, il est nécessaire d’avoir au moins deux ans d’expérience sur le terrain en tant que simple infirmier.
Avoir une maîtrise de langues étrangères
Les œuvres humanitaires étant ubiquitaires, il est aussi intéressant d’être un polyglotte pour s’intéresser à ce poste. Ceci est surtout indispensable pour les missions à l’étranger afin d’établir un bon contact avec les personnes secourues. L’anglais demeure néanmoins la langue la plus importante et la plus recherchée.
Avoir une bonne santé physique
Les conditions de vie étant souvent difficiles en mission humanitaire, un infirmier doit être paré à toute éventualité. Être en bonne condition physique est aussi important pour être éligible à la candidature d’infirmier humanitaire.
La santé du postulant doit en effet lui permettre d’être actif 24 h/24 et 7 j/7. Il faut être endurant, brave et mentalement fort face aux nombreuses épreuves qu’on peut rencontrer pendant ces missions humanitaires.
Devenir infirmier humanitaire : quelles sont les autres qualités requises ?
En dehors de son dynamisme et du diplôme d’État dont l’infirmier humanitaire doit disposer, il doit aimer son travail. Sa compétence se mesure aussi à son savoir-vivre.
Autonomie, solidarité et altruisme
Toute activité du secteur de la santé nécessite une grande vocation. Le personnel médical et paramédical doit se l’imposer pour arriver à faire le travail correctement.
Participer aux œuvres humanitaires révèle un certain sens de solidarité et démontre une sensibilité face aux difficultés d’ailleurs. Cet acte demande ainsi une certaine facilité à venir en aide à ses semblables en situation de détresse.
L’infirmier humanitaire doit aussi faire preuve d’une autonomie afin de réagir spontanément et avec une bonne expertise devant des urgences. Il doit pouvoir agir intuitivement et prendre des initiatives justifiées lorsqu’il sauve des vies.
Dans certains cas, il est amené à encadrer le personnel local afin de lui inculquer de nouvelles aptitudes. C’est la raison pour laquelle, les ONG préfèrent désigner un personnel expérimenté.
Aimer la vie en communauté
Travailler dans l’humanitaire implique d’avoir un engouement pour les activités sociales. Pour être un bon infirmier dans ce domaine, il faut donc avoir une bonne notion de la vie en collectivité. La crainte du contact est absolument à éviter.
S’adapter facilement
Un infirmier humanitaire comme tout infirmier ordinaire d’ailleurs doit pouvoir facilement s’adapter aux circonstances. Ses missions peuvent différer en fonction de l’ONG et selon le pays.
Il peut notamment s’agir de programmes de vaccination, de prévention ou de soins d’urgence à administrer à une population en détresse.
Les éventuelles contraintes ne doivent pas freiner l’exécution des tâches à accomplir. On fait notamment référence au stress, à la précarité de vie, aux troubles sécuritaires, etc.
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